Fatimata est Cheffe de projet au sein du RECOPA (Réseau de Communication sur le Pastoralisme), partenaire incontournable d’Acting for Life (AFL) au Burkina Faso. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, elle a accepté de nous en dire plus sur son parcours inspirant.

« J’ai rencontré beaucoup de difficultés, qui ne m’ont pas empêché d’avancer mais qui au contraire m’ont forgé. »

Fatimata a toujours nourri le rêve de défendre les intérêts des autres. C’est donc tout naturellement que la jeune femme s’est orientée vers des études de droit, souhaitant dans un premier temps devenir avocate. Après quatre années de travail acharné, elle a obtenu sa maîtrise de sciences juridiques et politiques à l’université de Ouagadougou, non sans quelques difficultés. Elle raconte : « Chez nous les études de droit sont plutôt réservées aux hommes ». Ainsi, tout au long de son parcours académique, Fatimata a dû faire face au scepticisme de certains proches et camarades de classe. La jeune femme se remémore : « Au sein même de la formation, les hommes ne croyaient pas que les femmes pouvaient évoluer dans ce domaine. Les études de droit nécessitent beaucoup de lecture et d’implication, ce qui n’est pas forcément facile à gérer avec les tâches ménagères. »

Aurais-tu un conseil pour les femmes qui souhaiteraient marcher dans tes pas ?

« La confiance en soi c’est la clé, il faut se dire qu’on peut le faire. Ces études ne sont pas plus difficiles que d’autres, comme beaucoup semblent le penser ».

Fatimata, cheffe de projet

Pourquoi avoir choisi le secteur associatif ?

La raison principale pour laquelle Fatimata souhaitait exercer le métier d’avocate était que cela l’amènerait à défendre les droits des populations. Issue du milieu du pastoralisme, elle se rend vite compte qu’en intégrant le domaine de l’agropastoralisme avec le RECOPA, elle pourrait atteindre son objectif premier, celui de défendre les droits et dans ce cas précis ceux des pasteurs.

En quoi consiste le métier de Cheffe de projet ?

Fatimata a intégré le RECOPA en tant qu’enquêtrice où elle a eu à mener des enquêtes au compte de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Puis, elle a rapidement évolué au poste d’animatrice terrain pour enfin devenir cheffe de projet au bout de 4 ans. Une évolution d’autant plus impressionnante que Fatimata fait à présent partie des décideurs. En effet, en plus de gérer les programmes (planification, accompagnement des animateurs, contact avec les différents prestataires), elle intervient aussi dans les prises de décision qui concernent et orientent l’ONG elle-même. La jeune femme se confie « Je pense que j’ai eu la chance de faire du terrain, ça m’a permis aujourd’hui d’avoir deux visions : celle du terrain et celle qu’ont les décideurs. »

« Ça rejoint ce que je voulais faire : aider et défendre les droits des gens. Je ne suis pas devenue avocate, mais j’ai réalisé mon rêve ».

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier de Cheffe de projet ?

« Ce qui me plaît c’est la proximité avec nos communautés. Le regard externe n’a rien à voir avec le fait de travailler avec eux, de vivre avec eux, d’avoir une vision commune et un objectif commun à atteindre. Le bonheur, on l’a quand c’est avec les autres », affirme Fatimata. Avant de rejoindre le RECOPA, la jeune femme reconnait qu’elle avait peu de liens avec les communautés rurales. Vivre avec eux leur réalité lui a permis de trouver sa place.

Fatimata, cheffe de projets

Es-tu amenée à faire face à certaines difficultés dans ton travail ?

Fatimata admet qu’une certaine « dominance masculine » reste ancrée dans la société burkinabè au cœur de laquelle, tant le genre que l’âge peuvent s’avérer compliqués à gérer. En effet, en tant que jeune femme, il est difficile pour elle de contredire ses aînés. Toutefois, elle reconnait que ces difficultés sont atténuées par le soutien que ses formateurs lui ont témoigné tout au long de sa carrière : « J’ai la chance de travailler avec les Responsables du RECOPA qui m’ont beaucoup soutenu. C’est grâce à eux que j’en suis arrivée là, ils n’ont ménagé aucun effort et m’ont permis d’avancer ».

Raconte-nous une anecdote qui t’a marqué :

« Quand j’étais encore animatrice, je devais régulièrement me rendre sur le terrain auprès des populations soutenues par nos actions. Une fois, alors que j’attendais que tout le monde arrive pour débuter la réunion, un homme s’est plaint que l’animateur était en retard. Bien sûr, il était habitué à faire face à des animateurs et pas à des animatrices ! J’ai alors commencé à rire, et je lui ai dit que j’étais l’animatrice. Dans un premier temps, il m’a dit que ça n’était pas possible puis il a fini par me croire ». Fatimata précise qu’aujourd’hui, elle a gardé de bonnes relations avec ce monsieur et rit avec lui lorsqu’ils se remémorent cet épisode.

Selon elle, les personnes appuyées par les projets ont l’habitude d’être confrontées à des hommes, notamment à cause des grandes distances (160 km dans cet exemple) à parcourir en moto. Elle ajoute : « Les gens ont tendance à penser qu’il y a certaines choses qu’on ne peut pas confier à la femme, ce sont des stéréotypes en fait ».

Quelle relation as-tu avec Acting for Life et ses équipes ?

« Je peux dire qu’Acting for Life a fortement contribué à mon évolution », affirme la jeune femme. Lorsqu’elle s’est vue proposer le poste de Cheffe de projets par le Responsable du RECOPA, Fatimata a vu le doute l’envahir : « je me demandais si j’allais y arriver ». Selon elle, c’est grâce aux conseils d’une de ses collègues d’Acting for Life qu’elle a sauté le pas : « elle m’a rassuré et m’a rappelé que je n’étais pas seule, que le RECOPA était derrière moi et qu’AFL l’était aussi ».

Quant au partenariat à proprement parlé entre le RECOPA et Acting for Life, Fatimata conclut : « Lorsqu’on va en réunion avec AFL, j’ai l’impression d’être avec des équipes du RECOPA. Il n’y a pas de distance. On a l’impression que c’est la même organisation parce qu’on défend les mêmes choses, c’est une collaboration très franche qu’il y a entre AFL et nous. On est face à des gens qui ont le même objectif, on construit tout ensemble, c’est ça qui fait la beauté de cette coopération ». Aujourd’hui, Fatimata accompagne notamment les équipes d’Acting for Life dans le cadre du PROFIL II – Projet d’appui à la Formation et l’Insertion socioéconomique des jeunes.

« Ce qui me plaît c’est de collaborer avec des partenaires locaux, de voir le chemin parcouru et de travailler en binôme étroit avec les Chargé.es de programmes. »

Intégrer le monde de la solidarité internationale, c’était une évidence pour Marie Aarnink qui rejoint Acting for Life en tant qu’Alternante Chargée de programmes au sein du pôle Entreprises en 2010. Alors âgée de 21 ans seulement, la jeune femme appuie des initiatives d’entrepreneuriat social dans les pays d’intervention. Puis, de fil en aiguille, elle intègre le service administratif et financier qu’elle ne quittera plus. Au cours de ses deux années d’apprentissage, Marie se rend au Mali pour une mission de deux mois et demi afin de mener une étude sur la filière aliment du bétail. Elle se remémore : « C’était un peu ma première vraie mission, elle m’a permis de découvrir les enjeux des projets d’agropastoralisme menés par Acting for Life ».

Entre ambition et évolution : récit d’un parcours édifiant 

À la suite de son apprentissage, Marie Aarnink est embauchée en CDI comme Chargée d’Appui financier (CAF), d’abord sur les projets Afrique, puis progressivement et plus spécifiquement sur les projets d’Agropastoralisme, au fil du développement de cette thématique. À force de travail et d’implication, la jeune femme passe rapidement de Coordinatrice à Responsable administrative et financière (RAF) des projets Afrique. Après une réorientation professionnelle et deux années de formation dans le maraîchage bio, Marie retourne à ses premiers amours et réintègre AFL en octobre 2021 en tant que Chargée d’Appui Financier Afrique. Elle y retrouve ses collègues avec qui elle a gardé des liens très forts après son départ.

Marie Aarnink lors d'un CA de la CHD

Durant plus de dix ans, Marie Aarnink a participé à l’expansion d’Acting for Life et au succès de ses projets. Tout au long de son parcours, elle a recruté et formé de nombreux salariés, et est devenue une figure incontournable de l’ONG. Par ailleurs, son implication la mène à effectuer deux mandats électifs, de 2017 à 2019, aux Conseils d’Administration de Coordination Sud et de la Coordination Humanitaire et Développement (CHD) au titre d’Acting for Life.

Le métier de Chargée d’Appui financier (CAF), qu’est-ce que c’est ?

Marie Aarnink nous explique que le métier de CAF consiste à élaborer les budgets des projets, s’assurer que l’on satisfait aux exigences des bailleurs, élaborer les conventions avec les partenaires et vérifier à échéance régulière les dépenses et le respect des procédures. « Ça c’est le cœur du métier, après il y a toute une partie qui consiste à renforcer les capacités de nos partenaires ». Au sein du pôle Agropastoralisme, les équipes travaillent beaucoup avec des ONG, mais aussi et surtout, avec des organisations professionnelles (organisations d’éleveurs) qui maîtrisent parfaitement leurs métiers et savent défendre les éleveurs, mais ne sont pas toujours outillés pour satisfaire aux exigences des financeurs publics internationaux : « De nombreux partenaires embauchent quelqu’un pour assurer leur comptabilité, pour la première fois, au cours de projets mis en œuvre en collaboration avec AFL. Il y a vraiment un accompagnement de ces organisations ».

Qu’est-ce qui te plaît dans le métier de Chargée d’appui financier ?

Marie Aarnink en mission

« Ce qui me plait c’est de travailler avec des partenaires, de voir le chemin parcouru et de travailler aussi en binôme étroit avec les Chargé.es de programmes ». Cette proximité entre le service administratif et financier dont Marie fait partie, et les équipes programmes, lui permet de s’approprier les projets et de mieux en comprendre les enjeux. Elle permet aussi d’impliquer les CAF directement dans la mise en œuvre de certaines activités des projets (par exemple le renforcement des compétences des services administratifs et financiers de certaines collectivités) et de donc de sortir d’un rôle purement de « support ».

Outre ces aspects, ce qui anime la jeune femme c’est de monter des projets complexes qui impliquent de nombreux partenaires, différents financeurs et des co-financements. Cela a notamment été le cas lors de la création du PAMOBARMA, projet financé par l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne et la Coopération britannique, qui comptait plus de 20 partenaires locaux pour un budget de près de 13 millions d’euros. Marie a fortement contribué à la réussite du projet qui a connu un taux d’exécution final de 99%. Une réussite qui fait sa fierté et la conforte dans son engagement : « Bien que je sois consciente que nos projets ne résoudront jamais tous les maux de ce monde, j’essaye de donner un sens à ce que je fais en mettant ma matière grise au service d’objectifs qui m’intéressent plus que de financer des dividendes ».

« Effectivement j’ai souvent dit et je pense que je peux continuer à dire que je n’irai pas faire ce métier dans une autre ONG ».

Et pourquoi Acting for Life ?

Marie Aarnink entourée de collègues et partenairesGénéralement, les métiers administratifs et financiers restent limités à leur statut de fonctions dites « supports ». Acting for Life permet aux Chargé.es d’Appui Financier de s’investir au cœur des projets et de cultiver une réelle proximité avec les partenaires locaux grâce à de nombreuses visites sur le terrain. Marie ajoute : « On travaille avec des organisations locales, il y a un réel transfert de compétences, une réelle subsidiarité. C’est-à-dire que nous n’intervenons pas sur des questions sur lesquelles les organisations locales sont bien plus légitimes que nous. » Elle insiste sur la vocation d’AFL à accompagner, non pas à s’immiscer : « On a une vraie plus-value dans le pilotage du projet, dans le renforcement des capacités mais on reste aussi à notre place. On n’intervient pas directement dans les pays, ou en tout cas, pas sans être accompagné par nos partenaires ».

Un travail de recherche[1] portant sur les inégalités multi-dimensionnelles en Afrique de l’Ouest montre que « la situation des femmes pauvres peu scolarisées en milieu rural est bien pire que celle du reste de la population ». Bien qu’il y ait relativement plus de femmes africaines présentes sur le marché du travail que dans d’autres régions du monde, beaucoup d’entre elles exercent un travail informel, mal rémunéré, peu productif et n’ont accès à des formations professionnelles.

Ainsi, un rapport du PNUD[2] met en évidence que disposer d’une proportion égale de femmes et d’hommes dans la population active, d’un accès équitable au travail rémunéré et d’un niveau identique de productivité permettrait d’augmenter le PIB de l’Afrique de 5 à 18 %. Ce sont précisément les pays qui présentent les plus grands écarts entre les genres qui ont le plus à gagner dans ce processus.

Dans les pays d’Amérique latine en dépit d’un indice de développement humain plus élevé, tous les indicateurs démographiques, sociaux ou économiques révèlent aussi des inégalités multi-dimensionnelles très marquées hommes/femmes, ville/campagne, régions dynamiques/régions en crise.

Enfin, il convient également de souligner que les impacts du changement climatique diffèrent en fonction du genre. Les femmes et les filles sont plus vulnérables aux impacts climatiques que les hommes : les crises climatiques creusent les inégalités de genre.

C’est pourquoi Acting for Life (AFL) poursuit ce double objectif de réduire les inégalités de genre et de renforcer l’impact économique de ses projets à travers une meilleure inclusion des femmes qui y contribuent ou en bénéficient. De ce fait, la prise en compte de la problématique des inégalités de genre est devenue une partie intégrante de nos démarches et de nos projets selon trois axes :

  • ­­­­­­­En cohérence avec son modèle, Acting for Life fait en sorte que cette problématique soit portée aussi et avant tout par ses partenaires. En effet, les dimensions culturelles et sociales étant particulièrement prégnantes, le changement ne peut être porté que par les acteurs du développement au niveau local. Ainsi, AFL incite et accompagne ses partenaires vers une féminisation progressive de ses instances de gouvernance, de son management et de ses salariés. La prise en compte des problématiques de genre dans leur plan d’actions et leurs projets est fortement encouragée.
  • Avec ses partenaires, Acting for Life identifie pour chacune de ses thématiques d’intervention les leviers les plus pertinents qui permettent de réduire les inégalités de genre. Par exemple, nos projets contribuent à valoriser les métiers les plus féminisés d’une chaîne de valeur ou à faciliter l’accès des jeunes femmes aux formations professionnelles à haute intensité de main-d’œuvre peu féminisées. Nos actions permettent de les accompagner d’une façon spécifique tout au long du cycle de formation et dans leur processus d’insertion professionnelle.
  • L’association s’attache à mesurer en premier lieu les progrès en matière de participation des femmes et les retombées en termes économiques et sociaux de cette plus grande participation. En second lieu, AFL s’attèle à évaluer d’une part, l’appétence des femmes à participer et à faire valoir leurs droits et, d’autre part, l’acceptabilité des hommes (au sein des organisations partenaires, les personnes accompagnées dans le cadre de nos projets) à soutenir ce mouvement de rééquilibrage entre les genres. Ces analyses ont pour objectif de nourrir la réflexion sur le montage des nouveaux projets, de contribuer à définir les priorités des organisations partenaires en matière d’égalité de genre et, de faciliter l’échange des bonnes pratiques entre organisations.

[1] Analyse des inégalités multidimensionnelles en Afrique de l’Ouest et stratégie de réduction des inégalités Auteur Teresa Cavero – Projet de recherche DEVCO, AFD, AECID et OXFAM – Novembre 2020
[2] Closing gender gaps in labour and productive resources in Africa – UNDP – Novembre 2018

Institut de recherche pour le développementL’IRD est intervenue au Togo, dans le cadre de la première collecte de données sur les modèles d’organisation des producteurs et productrices mis en place pour favoriser la commercialisation des produits agricoles.

Dans le cadre du programme TERSAA – Transition des Systèmes Agricoles et Alimentaires sur les Territoires –, Acting for Life collabore avec l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) afin de capitaliser sur la résilience organisationnelle des producteurs/productrices et transformateurs/transformatrices. Cette collaboration s’articule à travers l’analyse de leurs modèles organisationnels et les stratégies mises en place pour favoriser la commercialisation des produits agricoles.

Pour réaliser ces travaux de recherche, plusieurs focus groups et entretiens individuels sont effectués auprès des personnes accompagnées par le TERSAA. Ainsi, les données sont collectées chaque année et pendant toute la durée du programme (3 ans) auprès des producteurs/productrices, transformateurs/transformatrices et acheteurs/acheteuses.

L’équipe en charge de réaliser cette capitalisation se compose de :
–  Pierre Janin, directeur de recherche à l’IRD, Géographe du développement et spécialiste de la question agricole et alimentaire ;
–  5 experts locaux (Michael CHAVES, Ayao Edem DEGAH, Paul-Marie MOYENGA et Ghislain ZINSOU) appuyés par des étudiants et couvrant l’ensemble des pays d’intervention du programme : Togo, Bénin, Burkina Faso, Colombie, Pérou.

C’est dans ce contexte que Pierre Janin s’est rendu au Togo, en collaboration avec Ayao Edem DEGAH, expert local associé

La mise en marché des produits agricoles comme levier de développement des territoires africains

3 modèles d’organisation des producteurs sont étudiés :
1. Associatif et autonome : les producteurs et productrices commercialisent leurs produits à travers les coopératives agricoles ;
2. Collaboratif et partagé : les producteurs et productrices sont impliqués dans la gestion et/ou la gouvernance d’entreprises de services qui s’occupent de la commercialisation ;
3. Délégatif : les producteurs et productrices délèguent la commercialisation des produits à des entreprises de services externes.

Ainsi, 5 études de cas sur chaque pays d’intervention seront réalisées d’ici la fin du programme TERSAA. Elles porteront sur les modèles d’organisation des producteurs, leurs forces et leurs faiblesses, les modes de commercialisation des denrées agricoles produites ainsi que les formes de gouvernance.

Ce programme est financé par l’Agence française de développement (AFD), Air France, la Communauté d’Agglomération de Roissy Pays de France, Servair, la Fondation AnBer, la Fondation Taroko, la Fondation Ditumba, la Fondation Bel, la Fondation de France et la Fondation Girafe Formations.

Article rédigé par Estelle Dandoy, Chargée de Programmes Systèmes Alimentaires et Écosystèmes chez Acting for Life.

En janvier 2022, Acting for Life a rencontré 16 jeunes formés dans le cadre du programme TERSAA lors d’une mission de suivi dans le département des Collines au Bénin, et sur les 6 communes de la région : Dassa, Bantè, Savalou, Ouessé, Savè et Glazouè. Ces jeunes formés pendant 6 mois aux métiers de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation, au centre Songhaï à Savalou, sont issus de familles d’agriculteurs ou de transformateurs. Avant la formation, et malgré peu de connaissances en la matière, ils pratiquaient des activités agricoles à très petite échelle et étaient déjà installés sur des terrains familiaux ou mis à disposition par des connaissances, un maire, ou une commune. Suivis par le Groupement intercommunal des Collines (GIC), partenaire d’AFL au Bénin, ces jeunes ont reçu des kits d’aide à l’installation – intrants, animaux et matériel agricole et de transformation – et se disent satisfaits des compétences acquises au centre. 


Bienvenu, Mohammed et Jérôme exercent leur activité de maraîchers dans une ferme mise à disposition où ils cultivent ensemble des tomates, des carottes, du piment, de la grande morelle et de l’amarante (feuilles de type épinards). Malgré des débuts prometteurs, ils rencontrent des difficultés d’accès à l’eau qui les contraignent à arroser manuellement leurs plantations. Des plantations sont parfois contaminées par des parasites comme c’est le cas de leurs tomates. Mais persévérance leur permettra d’en venir à bout !


Esther, jeune transformatrice installée sur la parcelle familiale, produit du gari (semoule de manioc) amélioré, des amuses bouches, des noix de cajou et des arachides. Aujourd’hui, son activité est devenue familiale : ses parents ont investi dans une scelleuse (appareil de fermeture de sacs en plastique) et ses sœurs l’aident dans la fabrication des produits. À l’avenir, elle souhaite développer de nouvelles activités (jus, sirops, etc.) et acquérir de nouvelles machines grâce aux revenus générés par la vente de ses produits.


Les poussins de Kerene.Kérène, quant à elle, a choisi de se lancer dans l’aviculture, également sur la parcelle familiale. En plus de la trentaine de poules offertes par le programme TERSAA, ses parents ont acquis 140 poussins. Elle a construit elle-même les enclos permettant d’abriter les poules et coqs. À présent, elle souhaite développer la vente d’œufs et de poulets, puis elle aimerait se diversifier et avoir des pintades.


Euloge Ismael Sikiratou Dagobert - avicultureÀ Bantè, 4 autres jeunes – Eloge, Ismaël, Sikiratou et Dagobert – se sont aussi lancés dans l’élevage de volailles (poules et pintades) mais également de cochons d’Inde. Au-delà des dotations du TERSAA, ils ont investi, grâce à leurs familles, dans l’achat de poussins. Toutefois, leur accès à l’eau pour l’élevage mais aussi pour la culture de leurs tomates reste limité. Ils sont contraints de puiser leur eau dans une source proche et de la ramener à moto.


Sabine s’est installée à Savalou, dans la buvette de son frère. Transformatrice, elle produit des yaourts, des amuses bouches (petits cailloux) et de la farine de maïs. Elle a reçu un réfrigérateur dans le cadre du programme TERSAA, qui lui permet de conserver les yaourts qu’elle produit. Outre cette dotation, les activités qu’elle a développées ne nécessitent pas de gros investissements en machines. Par ailleurs, elle aimerait se diversifier et se lancer dans la préparation de gâteaux et dans la transformation de fruits. Avant de rejoindre le programme TERSAA, elle avait suivi une formation dans un lycée agricole qui ne lui avait pas permis de s’insérer.  Elle avait alors entrepris de recommencer une formation en informatique.


Valéry, jeune aviculteur a la chance d’avoir pu bénéficier de l’appui de son frère Zaccharia pour l’aider dans son installation. Au total, ils possèdent 37 poules (dont quelques coqs) qu’ils abritent chez eux dans une petite basse-cour avec abri couvert. En outre, les deux frères mènent d’autres activités. En effet, à l’aide d’un moulin, ils produisent leur provende composée de maïs, de soja (préalablement grillé) et de riz. Ils fabriquent également des médicaments naturels – à titre préventif – réalisés avec du basilic et de l’eau de pluie. Pour l’instant, Valéry et Zaccharia n’ont pas commencé à vendre leurs poules et coqs, et travaillent exclusivement à leur reproduction. Toutefois, ils disposent d’un terrain près de chez eux, qu’ils souhaitent exploiter dès qu’ils auront davantage de moyens. Ils prévoient d’y faire pousser des cultures pour l’alimentation des poules, et d’ainsi réduire leurs coûts.


Caroline - porcherieCaroline a reçu 4 porcs grâce au programme TERSAA dont deux femelles attendaient déjà des petits lors de la visite d’AFL (possiblement 3 porcelets par portée). Fille du chef du village, Caroline travaille sur la parcelle familiale où elle a construit une porcherie en bois avec un toit de tôle. Elle nourrit ses porcs avec du son de maïs, leur donne des vitamines et les traite contre les parasites de façon naturelle. Leurs déjections sont utilisées comme compost, dans un petit espace maraîcher qu’elle exploite avec sa mère en saison sèche. Elles y cultivent du crincrin, du piment et de la grande morelle grâce au point d’eau creusé par son père.


Armelle est maraîchère et cultive une parcelle qui appartient à son père, dans le village où réside sa grand-mère. Elle fait pousser dans son jardin des tomates, du gombo, de la grande morelle et de la laitue. Elle commercialise d’ailleurs déjà cette dernière variété de salade. Cependant, le maraîchage n’étant pas très fructueux lors de la saison des pluies, Armelle compte reprendre progressivement la transformation d’aliments. Grâce au soutien financier de ses parents, la jeune femme a délimité sa parcelle avec des planches en bois. Elle bénéficie également du soutien d’un de ses voisins qui l’aide régulièrement. Pour l’arrosage des légumes, elle n’a d’autre choix que de s’épuiser à effectuer des allers-retours. Matins et soirs, elle se rend au château d’eau où elle paye 25F pour une bassine d’eau.


Enfin, Louis élève des lapins avec son père, renommé dans le secteur de la cuniculture. Grâce à tous les enseignements acquis pendant le programme, il sait comment prendre soin de ses bêtes. Il suit les portées régulières et s’assure de leur fournir nourriture, eau et médicaments. Il est le seul jeune qui élève des lapins, activité pourtant très prometteuse dans la région !


Le programme TERSAA est financé par l’Agence française de développement, Air France, la Communauté d’Agglomération de Roissy Pays de France, Servair, la Fondation AnBer, la Fondation Taroko, la Fondation Ditumba, la Fondation Bel et la Fondation de France.

Article rédigé par Léa Pottier, Chargée de Programmes Formation et Insertion Professionnelle chez Acting for Life.

À l’occasion du lancement officiel du projet PARCS, Acting for Life et ses partenaires se sont rejoints à Kara, au Togo, le lundi 17 janvier. Le PARCS – Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, au niveau de territoires transfrontaliers stratégiques  – vise à renforcer la résilience des jeunes et des éleveurs et à faciliter leur participation aux espaces de prise de décision. À travers sa mise en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana et au Togo, le projet a pour objectif spécifique d’appuyer un développement socio-économique inclusif des territoires.

Au micro de Direct 7, Léa Pottier, Chargée de Programmes Formation et Insertion Professionnelle, revient sur les objectifs de ce nouveau projet qui intervient sur des territoires transfrontaliers marqués par une faible employabilité des jeunes et une forte dégradation de la sécurité.

La région des Savanes bénéficie du « PARCS », reportage réalisé par la chaine de télévision togolaise Direct7 lors de l’atelier de lancement du PARCS.

Le projet PARCS est mis en œuvre grâce au soutien financier de l’AFD – Agence Française de Développement et Air France.

Il est réalisé en collaboration avec huit partenaires locaux :
– Bénin : ACAD (Association des Communes de l’Atakora et de Donga), ANOPER (Association Nationale des Organisations Professionnelles des Éleveurs de Ruminants) et la Communauté de Communes de la Pendjari ;
– Burkina Faso : RECOPA (Réseau de Communication sur le Pastoralisme) ;
– Ghana : CLIP (Changing Lives in Innovative Partnerships) et GDCA (Ghana Developing Communities Association) ;
– Togo : GEVAPAF (Gestion de l’Environnement et Valorisation des Produits Agropastoraux et Forestiers) et CIDeLS (Convention Intercommunale pour le Développement Local des Savanes).

Lancé fin 2021, le programme TERSAA Transition des systèmes agricoles et alimentaires – a conclu sa première année de mise en œuvre par un atelier de planification annuel, regroupant les partenaires locaux du programme à Planadas, en Colombie.

Mis en œuvre par Acting for Life et huit partenaires locaux situés dans 5 pays (Colombie, Pérou, Togo, Bénin, Burkina Faso), le TERSAA a pour objectif de mieux articuler l’agriculture familiale et les marchés locaux, améliorer la durabilité des systèmes de production et de transformation et enfin mobiliser davantage les acteurs locaux en faveur de filières durables.

Atelier de suivi et planification 

Un an après son lancement, les équipes d’AFL en charge du programme TERSAA en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest, se sont rendues en Colombie et ont notamment participé à un atelier de planification annuel, organisé en collaboration avec les partenaires locaux d’Amérique latine : Asociación Jesús Obrero – CCAIJO, Asociación de Productores Ecológicos de Planadas – ASOPEP et Instituto Mayor Campesino – IMCA.
Les sessions de travail entre les équipes d’Acting for Life et ses partenaires ont permis de faire le bilan de la première année du programme TERSAA en Amérique latine mais également de partager l’avancée des actions réalisées dans le cadre du programme en Afrique.
Cette mission en Colombie a également pu compter sur la présence exceptionnelle de la Fundación ALTROPICO et la Mancomunidad del Norte del Ecuador, partenaires équatoriens de notre projet BIDA Biodiversité, Inclusion, Développement durable et Eau dans le Chocó-Darién – co-financé par l’Union Européenne en Équateur. La Fundación ALMA, partenaire dans le cadre du projet ABA soutenu par Air France et la Fondation Taroko, nous a également  rejoins sur place et a participé aux échanges.

Le genre au cœur des actions du TERSAA

Co-animée par les équipes d’AFL et de la Fundación ALMA, une des sessions a notamment permis d’échanger sur les objectifs du programme en termes d’inclusion du genre au cœur de ses actions :
– Le renforcement des partenaires via l’acquisition de nouvelles méthodologies et travaux de groupe,
– L’analyse des diagnostics de genre élaborés par chaque partenaire sur son territoire,
– La structuration des objectifs visés et public ciblé,
– La réflexion sur les actions futures concernant les questions de genre de la phase 2 du programme.

Événement institutionnel à Ibagué

Le vendredi 3 décembre, un événement institutionnel du programme a eu lieu à la Chambre de Commerce d’Ibagué. L’objectif de cet événement était de rendre le programme TERSAA visible dans la région d’Ibagué et de créer un espace de dialogue avec différents acteurs du territoire sur des questions importantes telles que les marchés de producteurs, les marchés publics et l’agroécologie. L’événement a été suivi par les acteurs locaux (institutionnels, privés), les personnes et organisation soutenues par le projet et les partenaires d’AFL.
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Le programme TERSAA est mis en place grâce au soutien financier de l’AFD – Agence Française de Développement, Air France, Roissy Pays de France Agglomération, SERVAIR, la Fondation AnBer, la Fondation Bel, la Fondation Ditumba et la Fondation Taroko.

Mis en œuvre jusqu’en 2025, le projet BIDABiodiversité, Inclusion, Développement durable et Eau dans le Chocó-Darién – permettra à 1 800 familles d’usagers en milieu rural de disposer d’un accès durable en eau et près de 30 000 habitants ruraux et urbains de la zone d’intervention bénéficieront des actions menées. Dans le cadre du lancement du projet, deux ateliers ont eu lieu en Équateur.

Première partie de l’atelier de lancement du projet BIDA à Tulcán

La première étape de l’atelier de lancement du projet s’est déroulée dans la ville de Tulcán à l’Auditorium du Salón Máximo de la Préfecture de Carchi. Situé au cœur de notre zone d’intervention à la frontière nord du pays, cet événement a permis de présenter le projet , en rendant notre action visible auprès des acteurs locaux et de pouvoir échanger de manière concrète sur les problèmes rencontrés, les attentes des populations locales et les enjeux du territoire.

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Seconde partie de l’atelier de lancement à Quito

La deuxième étape de l’atelier de lancement du projet s’est déroulé à Quito. Nous avons pu compter sur la présence exceptionnelle de l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Équateur, Monsieur Charles-Michel Geurts et le Vice-Ministre de l’Eau en Équateur, Monsieur Oscar Rojas.

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Mis en place grâce au soutien financier de l’Union Européenne en Équateur et Air France, le BIDA est le fruit d’une étroite collaboration entre Acting for Life et plusieurs organisations locales : la Fundación ALTROPICO, le Ministère de l’environnement, de l’eau et de la transition écologique d’Équateur, la Mancomunidad del Norte del Ecuador, Naturaleza y Cultura Internacional et l’Université technique du Nord.

Démarré en septembre 2017 grâce au soutien de l’Agence norvégienne de coopération (NORAD), le READY – projet pour le renforcement de la formation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes du Burkina Faso – touche à sa fin. Afin d’échanger avec les partenaires locaux sur les résultats et réussites du projet, un atelier de capitalisation s’est déroulé à Ouagadougou.

Le projet READY avait pour objectif d’améliorer la qualité de la formation professionnelle, et de contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes de quatre régions du Burkina Faso dans des secteurs d’activité stratégiques pour le marché local (électricité, plomberie et agriculture).

Cet atelier de capitalisation visait donc à regrouper les acteurs ayant contribué à la réalisation du projet depuis 2017, de manière à partager les résultats, et échanger sur les principales réussites et possibles points d’amélioration. Plusieurs thématiques clés ont été abordées et ont fait l’objet d’échanges : kits d’aide à l’installation des jeunes, chantiers-écoles, Comités de Formation et Insertion Professionnelle, genre, etc. Les documents en cours de réalisation permettront, grâce à un travail d’analyse poussé, de continuer à améliorer l’approche d’Acting for Life et de ses partenaires pour obtenir des résultats toujours plus satisfaisants.

Découvrez l’atelier de capitalisation en images

Pour rappel, le projet repose sur trois grands résultats :

  • 1300 jeunes de quatre régions frontalières burkinabè accèdent à une formation de qualité en électricité, plomberie ou agriculture
  • La qualité des formations dispensées est améliorée grâce au renforcement des centres de formation, des formateurs, des programmes de formation dans une logique d’adaptation aux réalités et besoins de l’économie locale et nationale
  • De nouvelles modalités de formation et du suivi des élèves permettent un renforcement du lien entre formation et milieu professionnel, et favorisent l’insertion socio-professionnelle des jeunes

Mis en œuvre par Acting for Life et ses partenaires Tin Tua et OCADES Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de NORAD et des fondations AnBer,  Ditumba et Taroko.

17 Novembre 2022 – Depuis 2017, Acting for Life mène un projet d’envergure pour l’insertion et la formation professionnelle des jeunes dans 4 régions du Burkina Faso : les régions du Sahel, de l’Est, des Cascades et des Hauts-Bassins. Découvrez leurs témoignages poignants retraçant leur parcours semé d’embûches puis couronné de succès.

À l’instar des autres pays de la sous-région, les centres de formation professionnelle burkinabè sont encore trop peu dotés et les programmes souvent mal adaptés aux innovations et aux besoins du marché. Dans ce contexte, le projet READYRaising Employment Access and Development for Youth – s’est donné pour objectifs de former 1 300 jeunes en électricité, plomberie et agriculture, de renforcer les contenus de formations et d’accompagner les jeunes diplômés dans leur insertion socio-professionnelle.

Depuis 2017, le READY a permis à 551 jeunes d’obtenir leur certificat ou brevet de qualification professionnelle et à 413 personnes de participer à des formations modulaires (juin 2022). Découvrez le témoignage de huit jeunes burkinabè qui ont été accompagnés dans le cadre de ce projet.

Les centres de formation accompagnés dans le cadre du projet READY ont été dotés de moyens matériels et humains supplémentaires – formateurs notamment –, afin de créer les meilleures conditions possibles pour l’apprentissage, diminuer l’absentéisme et l’abandon. Les jeunes ont également participé, pour faciliter leur insertion professionnelle, à des formations ou des ateliers liés aux « soft skills », à l’entrepreneuriat et à l’informatique.

Mis en œuvre par Acting for Life et ses partenaires TIN TUA et OCADES au Burkina Faso, ce projet est rendu possible grâce au soutien financier de NORAD et des fondations AnBer,  Ditumba et Taroko.

Norad
AnBer

27 Octobre 2022 – Inscrit en tant que Composante 3 du PREDIP, le PAMOBARMA – Projet d’Appui à la Mobilité du Bétail pour un meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés – prend fin après quatre années d’exécution dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest, aux côté de 15 partenaires locaux.

Sécuriser la mobilité des troupeaux et leur accès aux ressources pastorales et aux marchés

La filière bétail constitue un formidable levier de ressources financières pour les agropasteurs et les acteurs de la filière mais aussi de ressources fiscales mobilisables pour l’aménagement et la gestion de l’espace, la formation, l’emploi, et le développement territorial global. L’élevage génère toute l’année des revenus pour les agents économiques (producteurs, opérateurs), mais aussi pour les collectivités décentralisées et leurs administrés, grâce en particulier aux marchés à bétail.

En effet, les collectivités bénéficient des réinvestissements sociocommunautaires grâce aux recettes fiscales dégagées par les aménagements marchands. La quatrième et dernière année de mise en œuvre du PAMOBARMA – Projet d’Appui à la Mobilité du Bétail pour un meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés – s’est déroulée dans un contexte fortement marqué par la dégradation de la situation sécuritaire, et par les mesures restrictives mises en place par les pays, notamment la fermeture de certaines frontières. Le projet s’est néanmoins poursuivi sur l’ensemble des pays d’intervention.

Assurer le développement cohérent et pérenne de la filière au niveau de chaque territoire transfrontalier

Des formations d’animateurs de débats informés et des formations en SIG (Systèmes d’Information Géographique) et cartographie ont été réalisées ; et les principales constructions d’infrastructures pour améliorer l’accès aux ressources et aux marchés transfrontaliers ont été terminées.

Le suivi-évaluation mis en place tout au long du projet a permis de capitaliser les données et analyses à l’échelle locale, dans chaque territoire. Un véritable appui à nos partenaires opérationnels, qui ont ainsi pu partager leurs résultats en 2021.

De 2018 à 2022, l’exécution du projet PAMOBARMA dans 9 pays d’Afrique de l’Ouest a permis la réalisation de :

  • 14 magasins d’aliment bétail
  • 7 postes vétérinaires transfrontaliers
  • 43 points d’eau
  • 13 aires de pâture et 15 aires de repos
  • 10 marchés à bétail
  • 15 quais d’embarquement
  • 1472km de pistes à bétail sécurisées

Projet réalisé grâce au soutien financier de l’Union Européenne, Air France et l’Agence française de développement (AFD).

25 Octobre 2022 – La réussite du partenariat entre collectivités locales et comités de gestion des marchés à bétail réside essentiellement dans la constitution desdits comités et la clé de répartition des recettes.

Les marchés à bétail de type autogérés sont de plus en plus promus. Ils permettent plus de traçabilité et de durabilité que les marchés « traditionnels » ou les marchés « projets ». En effet, d’énormes bénéfices sont intraçables et non assujettis aux taxes dans les marchés traditionnels ; les marchés de type « projets » disparaissent au terme de la réalisation du projet. La mise en place seule d’un marché autogéré ne peut garantir le paiement des taxes.

Par le passé, plusieurs élus communaux ont effectivement sous-estimé le poids de la filière du commerce du bétail. Cependant, grâce à une prise de conscience collective, il n’est à présent plus question de laisser la manne financière cachée dans les mains d’une poignée de personnes.

Le retard cumulé par les collectivités locales dans la gestion des infrastructures marchandes à bétail est peu à peu rattrapé grâce à la réalisation de projets comme le PAMOBARMA, Projet d’Appui à la Mobilité du Bétail pour un meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés, mené par Acting for Life et ses partenaires. Il y a une réelle prise de conscience des enjeux de la filière agropastorale et un intérêt manifeste des collectivités locales à collaborer avec les éleveurs pour assurer une gestion économique plus traçable, équitable et durable.

Les secrétaires exécutifs représentant les collectivités locales trouvent pertinente la délégation de gestion des marchés à bétail et travaillent à la signature des conventions avec les comités de gestion constitués en association formelle. Certains comités n’hésitent pas à s’offrir les services d’un « gestionnaire ».  

La réussite du partenariat entre une mairie et un comité de gestion du marché à bétail réside essentiellement dans la constitution dudit comité (choix des membres) et la clé de répartition des recettes.

La gestion autonome des marchés à bétail est plus avancée au Bénin et le modèle promu dans d’autres pays de la sous-région ouest-Africaine.

Il n’existe pas de convention passe-partout mais chaque commune doit, en fonction du contexte socio-économique en général et particulièrement du poids et de la position géographique du marché à bétail, trouver la formule qui convient pour définir les droits et devoirs des parties contractantes.

Les infrastructures agropastorales ne sont pas toutes de nature à générer automatiquement des recettes, c’est notamment le cas d’un couloir de passage des animaux. Certains ouvrages hydrauliques (forages notamment), les aires de repos et les aires de pâture aménagées, méritent autant d’attention que les marchés à bétail dans leur réalisation et leur gestion afin d’en assurer non seulement l’entretien mais aussi le retour sur investissement.

La réussite du partenariat entre collectivités locales et comités de gestion des marchés à bétail réside essentiellement dans la constitution desdits comités et la clé de répartition des recettes.
Article rédigé par Zana Coulibaly, Chargé de programmes chez Acting for Life, suite à sa participation à la série de webinaires intitulée : « Gestions des marchés à bétail et autres infrastructures agropastorales : une mine d’or pour les collectivités locales ? ».

26 octobre 2022 – Réalisé dans le cadre du PAMOBARMA – Projet d’Appui à la Mobilité du Bétail pour un meilleur Accès aux Ressources et aux Marchés – ce film illustre les réalisations mise en œuvre par Acting for Life et ses partenaires. Découvrez en vidéo l’impact économique de la filière Agropastorale en Côte d’Ivoire.

On estime à 20 millions la population agropastorale d’Afrique de l’Ouest pour un cheptel de 60 millions de bovins et 160 millions d’ovins. Bénéficiant à 80 millions de personnes, l’élevage est une ressource économique majeure des habitants d’Afrique de l’Ouest, avec l’or et le coton.

En effet, elle incarne l’intégration régionale à travers l’interdépendance entre les zones de production situées principalement dans les pays sahéliens et les zones de consommation dans les pays côtiers, tels que la Côte d’Ivoire.

L’impact économique de la filière Agropastorale en Côte d’Ivoire – Acting for Life, 2022

Depuis 2018, le PAMOBARMA, composante 3 du PREDIP, a permis de réaliser dans la filière agropastorale en Côte d’Ivoire :

  • 476km de pistes négociées et balisées
  • 1 marché à bétail réhabilité à Doropo
  • 3 magasins d’aliment bétail construits
  • Achat de 150 tonnes d’aliment bétail
  • 9 points d’eau réhabilités (barrages et forages)
  • 2 aires de pâture sécurisées
  • 6 quais d’embarquement réhabilités

Projet réalisé grâce au soutien financier de l’Union Européenne, Air France et l’Agence française de développement (AFD).

Alors qu’il touche à sa fin, un atelier de clôture du projet PAMPEC s’est déroulé le 26 juillet 2022, à Kara au Togo. Les résultats enregistrés témoignent du succès du projet sur l’insertion professionnelle, malgré les difficultés imposées par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. 

Le Projet d’Appui aux Métiers de la Pierre et de l’Écoconstruction (PAMPEC), co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) est un projet multi-pays mené par Acting for Life au Togo, au Mali, et au Bénin. Mise en œuvre aux côtés de nos partenaires locaux – APAPE/PH au Mali, GEVAPAF au Togo, ACAD au Bénin – le projet vise à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes dans le secteur du bâtiment par le développement d’une offre nouvelle de formation, un dispositif de suivi-insertion et l’appui au développement de filières territoriales d’écoconstruction.

 

Un dispositif de formation adapté aux jeunes vulnérables développé selon une approche à la fois diplômante et qualifiante

Durant sa mise en œuvre, le PAMPEC a permis de renforcer 6 centres de formations professionnels notamment à travers l’élaboration de modules complémentaires sur la confection et la construction en blocs de terre comprimée stabilisée (BTCS), et a renforcé les capacités de 29 formateurs·rices dont 4 femmes. En tout, ce sont 145 jeunes qui ont reçu une formation en maçonnerie et métier de la pierre et de l’écoconstruction : 51 élèves en formation courte dont 6 jeunes femmes et 94 jeunes en formation longues (CAP et BT). Les taux de réussite aux examens nationaux dépassent les 85%. De plus, afin de pérenniser ces résultats encourageants, la mise en œuvre du suivi des apprenants en formation a permis d’accompagner mensuellement 158 jeunes durant leur formation, parmi lesquel·le·s 33 jeunes femmes.

Des conditions de professionnalisation et d’insertion économique des jeunes renforcées par un dispositif territorial de suivi-insertion et l’appui au développement de la filière écoconstruction

Le projet PAMPEC a permis la mise en œuvre d’un suivi-insertion post-formation et de modalités d’appui à l’insertion professionnelle dont 273 jeunes ont pu bénéficier. Pour renforcer la professionnalisation des apprenant·e·s et assurer l’appui au développement de la filière, 6 chantiers-écoles ont été réalisés et 3 organisations d’artisan·e·s ont été appuyées dans leur organisation et en équipements.

Les équipes en charge du projet se sont aussi attelées à appuyer le développement de la commande institutionnelle et la mobilisation pluri-acteurs pour la formation et l’emploi des jeunes à travers l’organisation de comités formation-insertion multi-acteurs et d’événements de plaidoyer. Des collectivités locales ont également été approchées pour le mécanisme d’incitation à la construction en matériaux locaux. Au total, 5 communes ont bénéficié du fonds d’appui pour la réalisation d’infrastructures en matériaux locaux, pour un montant total de 102 212 660 FCFA et une contribution du projet autour de 14% en moyenne.

 

Une dynamique d’approche territoriale de la formation et de l’insertion professionnelle des jeunes renforcée par une expertise croisée multi-pays

Dans une logique de mutualisation des connaissances, 2 ateliers de renforcement de capacités et d’expertises sous régionales ont été organisées à Bamako et à Grand Popo. Afin de mener à bien ce projet, AFL et ses partenaires se sont aussi concentrés sur le développement des connaissances et la communication en réalisant une note sur le suivi-insertion, un document de communication sur le coût de la formation ainsi qu’une étude sur la gestion collective du matériel.

Un dispositif de formation-insertion adapté

Les résultats présentés lors de cet atelier final témoignent de l’efficacité du projet PAMPEC :

  • 82% des jeunes qui génèrent un revenu ont travaillé régulièrement dans des activités en lien avec la maçonnerie et 79% des jeunes en 2022 n’ont pas eu besoin d’avoir une double activité.
  • Le revenu moyen des jeunes qui travaillent en maçonnerie tous pays et formations confondu·e·s est d’environ 44 049 FCFA par mois.
  • 5 ans après leur formation, les jeunes sont 64% à travailler en lien avec la maçonnerie pour des rémunérations moyennes autour de 61 662 FCFA.
  • 33% des jeunes qui ont travaillé sur des chantiers ces trois derniers mois ont travaillé sur de l’écoconstruction. Les rémunérations moyennes tournent autour de 61 800 FCFA pour la part écoconstruction. De plus, on remarque une évolution du revenu mensuel moyen issus de l’écoconstruction qui passe de 42 259FCFA en 2020, à 43 038FCFA en 2021, pour enfin atteindre 71 289FCFA en 2022.

En juillet 2022, une mission de suivi du programme TERSAA – Transition des systèmes agricoles et alimentaires sur les territoires – a été organisée en Colombie afin de permettre aux équipes référentes d’Acting for Life d’observer sur le terrain l’évolution des activités mises en place et de rencontrer les acteurs principaux du programme, dont certains bénéficiaires.

Pendant cette visite, nos équipes ont aussi été amenées à rencontrer les services techniques des municipalités d’Ibagué et Planadas, deux territoires colombiens sur lesquels le programme intervient en Amérique latine. Également présents lors de cette mission de suivi, nos partenaires locaux, IMCA (Instituto Mayor Campesino) et ASOPEP (Asociación de Productores Ecológicos de Planadas), ont participé à nos côtés à un atelier de travail ayant pour objectif de renforcer la transition agroécologique et l’amélioration de la productivité.

Acting for Life et l’IMCA (Instituto Mayor Campesino) de Buga, municipalité située dans le département de Valle del Cauca, travaillent en partenariat depuis février 2017 sur certains projets développés en Colombie. Pedro Antonio Ojeda Pinta, chargé de projets à l’IMCA (Instituto Mayor Campesino) de Buga, municipalité située dans le département de Valle del Cauca, en Colombie revient sur le programme TERSAA : « L’IMCA est un centre social jésuite qui fêtera ses 60 ans d’existence l’an prochain. Dans le cadre de nos activités, nous avons intégré le programme TERSAA qui s’engage pour la souveraineté et la sécurité alimentaire des communautés. Il vise à renforcer les processus et initiatives économiques et productives en insistant sur la place des femmes et des jeunes en milieu rural. Le programme contribue aux dynamiques qui permettent le renforcement de la commercialisation au sein de nos communautés, pour lesquelles la création de revenus afin de favoriser leurs économies familiales représente un vrai défi. »

Mayra Ruiz Medina est coordinatrice du programme TERSAA pour la partie à Tolima, qui a pour objectif principal de lutter pour la souveraineté alimentaire sur le territoire. « On s’adresse à 200 bénéficiaires : 100 personnes dans la commune de Planadas et 100 personnes dans la commune d’Ibagué. Pour intervenir auprès de ces nombreux bénéficiaires, les membres d’ASOPEP (Asociación de Productores Ecológicos de Planadas) travaillent sur un projet de production d’autoconsommation alimentaire dans les marchés paysans inaugurés par la mairie de Planadas et d’autres associations de femmes de Tolima et Bilbao. Et à Ibagué, nous accompagnons également des personnes issues de huit associations différentes produisant des achachas, du café, etc., des producteurs biologiques du marché rural d’Ibagué qui ont un rôle très important et qui ont œuvré depuis des années pour les processus de production pour l’autoconsommation. »

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur la page Facebook officielle de la mairie de Planadas.

Depuis plus de 30 ans, la Fundación ALMA œuvre pour la protection et la préservation des ressources naturelles. L’ONG environnementale colombienne intervient notamment dans le bassin versant du fleuve Magdalena dans le nord de la Colombie pour la protection de la zone humide Ciénaga de Zapatosa, site d’intérêt global, protégé par la Convention Internationale RAMSAR. Acting for Life et la Fundación ALMA collaborent ensemble depuis 2019 sur des projets de lutte contre le changement climatique et en faveur de la souveraineté et de la sécurité alimentaire des populations et des territoires.

Le projet ABA, actuellement en cours, s’inscrit dans la continuité de l’action antérieurement menée par la Fondation ALMA et Acting for Life sur le territoire de la Cienaga de Zapatosa. Il cherche à comprendre et à traiter certaines conséquences du changement climatique qui se manifestent au niveau écologique, productif, sociale et économique. Il inclut également dans son analyse la prise en compte des inégalités de genre comme un facteur prioritaire à traiter pour la construction et la mise en œuvre d’une meilleure gouvernance des écosystèmes et des ressources naturelles.

Le modèle d’intervention, construit sur la base de la méthodologie d’adaptation au changement climatique AbE (Adaptation basée sur les Ecosystèmes) permet notamment une approche globale vers les différents problèmes. Elle vise à réduire la vulnérabilité des écosystèmes et des populations, en augmentant leur résilience et leur capacité d’adaptation aux impacts du changement climatique. Dans le cadre de cette collaboration, Acting for Life et la Fundación ALMA ont élaboré plusieurs documents de systématisation d’expériences et méthodologies.

Parcourez les documents de systématisation :

Une réflexion a été lancée sur le thème du « plaidoyer en faveur de la valorisation des produits agricoles locaux », dans le cadre de l’activité de capitalisation des expériences sur les systèmes agricoles et alimentaires durables, entre partenaires du Sud et continents Afrique / Amérique Latine, du programme TERSAA – Transition des Systèmes Agricoles et Alimentaires sur les Territoires. Ci-dessous sont présentées les expertises et stratégies spécifiques ou globales pratiquées par les partenaires (IMCA, ASOPEP, CCAIJO, CPF, ETD, OADEL, GIC) sur leurs territoires respectifs (Colombie, Pérou, Burkina Faso, Togo, Bénin).

Le programme TERSAA est mis en œuvre sur deux continents, par neuf partenaires en Afrique de l’Ouest et en Amérique Latine. Il vise à améliorer la résilience des systèmes agricoles et alimentaires sur les territoires face au changement climatique à travers une meilleure maîtrise de l’aval des filières.

Trois principaux résultats interdépendants :

  • Les producteurs et productrices accèdent à de nouveaux débouchés commerciaux.
  • Des pratiques durables et résilientes sont diffusées et adoptées.
  • Mobilisation des acteurs pour un développement durable des systèmes alimentaires sur les territoires.

 

Parcourez la note intégrale :

Note de capitalisation - Valorisation des produits agricoles locaux

Le programme TERSAA bénéficie du soutien financier de l’Agence française de développement (AFD), Air France, SERVAIR, la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France, la Fondation AnBer, la Fondation Bel, la Fondation Ditumba, la Fondation Taroko et la Fondation de France. Néanmoins, les idées et les opinions qui sont présentées dans ce document n’engagent que leurs auteurs et ne représentent pas nécessairement les points de vue des partenaires financiers susmentionnés.

Découvrez également l’étude des problématiques rencontrées par les femmes accompagnées par le programme TERSAA en Afrique de l’Ouest.

L’étude qui suit s’inscrit dans l’objectif d’entamer une réflexion sur les problématiques qui touchent les femmes appuyées par le programme TERSAA – Transition des systèmes agricoles et alimentaires sur les territoires – dans le but d’affiner les connaissances d’Acting for Life (AFL) et de ses partenaires locaux sur les questions d’inégalités entre les genres et diverses limites à intégrer dans les façons de travailler auprès des femmes agricultrices et transformatrices au sein du programme TERSAA.

Ainsi, des focus groups exclusivement féminins ont été organisés dans cette optique. Ces groupes de discussion ont abordé différentes thématiques : diversité des activités génératrices des revenus, gestion financière, accès aux ressources, professionnalisation, santé, participation et changements climatiques. Pour commencer, deux entretiens ont été réalisés au Togo. Le premier auprès d’une cinquantaine de femmes agricultrices et transformatrices du village d’Ehui près de Notsé. Le second auprès d’une dizaine de transformatrices de Lomé. Puis au Bénin, la première discussion a réuni une dizaine de femmes productrices de Dassa et de Savalou. La deuxième discussion a pu compter sur la participation d’une quinzaine de jeunes filles de Savalou formées au Centre Songhaï. Enfin, au Burkina Faso, un entretien regroupant neuf femmes transformatrices de l’UPPA Houet de Bobo-Dioulasso dans la région des Haut-Bassins a pris place.

Parcourez l’étude intégrale :

femmes TERSAA

Le programme TERSAA bénéficie du soutien financier de l’Agence française de développement (AFD), Air France, SERVAIR, la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France, la Fondation AnBer, la Fondation Bel, la Fondation Ditumba, la Fondation Taroko et la Fondation de France. Néanmoins, les idées et les opinions qui sont présentées dans ce document n’engagent que leurs auteurs et ne représentent pas nécessairement les points de vue des partenaires financiers susmentionnés.

Découvrez également la note de plaidoyer en faveur de la valorisation des produits agricoles locaux réalisée dans le cadre du programme TERSAA.

Bonne année 2023

Chers partenaires et amis d’Acting for Life,
En ce début d’année 2023, je vous adresse mes meilleurs vœux, et je souhaite vous remercier chaleureusement pour votre soutien, essentiel pour mener à bien nos actions.
Je remercie tout d’abord les partenaires financiers d’Acting for Life, partenaires institutionnels, fondations, entreprises, mécènes et grands donateurs, qui nous accompagnent. Grâce à votre soutien sur le long terme, nous continuerons d’apporter des moyens significatifs pour réaliser des projets à fort impact social et environnemental.
Je salue les 50 organisations partenaires d’Acting for Life, qui dans les 14 pays d’intervention, sont pleinement mobilisées pour que nos projets atteignent leurs objectifs, malgré des incertitudes politiques, économiques et sur le plan sécuritaire. Je souhaite aussi souligner le professionnalisme et l’engagement de l’équipe permanente d’Acting for Life, qui travaille avec efficacité aux côtés des organisations partenaires dans les pays de mise en œuvre et à distance.
Cette nouvelle année marquera le cinquantième anniversaire de notre association, elle sera l’occasion d’un regard rétrospectif mais surtout d’une projection vers l’avenir, afin de toujours renouveler notre engagement auprès des populations des pays partenaires face aux défis de l’exclusion, de la pauvreté et du changement climatique.
Comme nous y invite la carte de vœux ci-dessus, avançons ensemble vers un développement économique et social territorial en faveur de la transition écologique !
En vous souhaitant une très belle année pour vous et vos proches, je forme le vœu plus large que 2023 connaisse des avancées en faveur de la paix et d’une prospérité partagée.
Bien cordialement,


Jean-Cyril Spinetta
Président d’Acting for Life