170 km de pistes à bétail sécurisées, 7 points d’eau réalisés, 5 aires de pâture et 3 aires de repos aménagés, 3 parcs de vaccination construits, 20 para-vétérinaires formés et équipés.
Les espaces ruraux du Nord de la Côte d’Ivoire subissent une pression anthropique croissante. Dans ce contexte, les forêts classées et les aires protégées deviennent également des zones sous tension, c’est le cas dans les alentours du Parc National de La Comoé (PNC) au nord-est du pays. Dans cette région, les principaux obstacles à une gestion inclusive et durable des ressources naturelles sont le manque d’aménagement intégré du territoire, l’absence de sécurisation foncière et le manque de dialogue entre parties prenantes publiques et privées et entre secteurs (agricole, sylvicole, pastoral ou touristique).
L’Action
L’objectif global de ce projet est de réduire les conflits et inégalités entre les différents usagers du Parc National de la Comoé tout en préservant la biodiversité, il s’agit plus spécifiquement de mener une action de la région à la parcelle en passant par le village:
1. Renforcer la gestion concertée des ressources naturelles par la mise en place d’un dialogue structuré entre parties prenantes à l’échelle régionale. A cette fin, un SRADT (Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire) sera élaboré pour la région du Tchologo.
2. Accompagner les villages cibles dans l’élaboration et la mise en œuvre de Plans de Développement Locaux (PDL) harmonieux et inclusifs, s’appuyant sur des limites officielles.
3. Améliorer la valorisation sociale et économique des ressources naturelles et humaines permettant une meilleure résilience des populations face aux changements climatiques. Dans ce sens, une série d’aménagements agropastoraux et de services en santé animale sont prévus pour sécuriser la mobilité des troupeaux tout en adéquation avec la gestion des zones de biodiversité et du PNC.
Le projet va permettre de
- Réaliser un diagnostic agropastoral et vétérinaire initial de la zone à actualiser annuellement en fonction de l’évolution du contexte.
- Mener des débats-informés autour des enjeux de la mobilité et du commerce de bétail afin de renforcer les connaissances, de lever les préjugés et de renforcer la concertation entre acteurs locaux autour de la filière bétail.
- Conduire des actions de sensibilisation et de négociation à la base avec les populations locales pour identifier puis obtenir des accords sociaux sur les aménagements pastoraux prévus.
- Réaliser les différents aménagements pastoraux prévus (pistes, barrages, aires, parcs de vaccination et parcs de nuit) en conciliant les besoins et pratiques des agropasteurs et les enjeux de biodiversité.
- Renforcer le dispositif d’intervention en santé animale de proximité en formant et en équipant des para-vétérinaires agissant sous des vétérinaires privés mandatés par l’Etat.
Les indicateurs clefs et impacts
- 16 villages délimités
- 14 Plans de Développement Locaux élaborés
- 1500 agriculteurs·rices accompagné·e·s sur 3000 ha
- 170 km de pistes à bétail sécurisés
- 7 points d’eau réalisés
- 5 parcs de nuits construits
- 5 aires de pâturages aménagées
- 3 aires de repos aménagées
- 3 parcs de vaccination réalisés
- 20 para-vétérinaires formés et équipés.