Le Projet d’appui à la formation et l’insertion socioéconomique des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL II) a pour but principal de renforcer la résilience économique et l’intégration sociale des jeunes hommes et femmes vulnérables tout en favorisant la cohésion sociale au sein des communautés. Avec un budget de 4 millions d’euros sur une durée de trois ans, il vise à former et insérer sur le marché de l’emploi 4 174 jeunes dont 50% de femmes dans des métiers agricoles, d’élevage ou connexes à l’agriculture tout en tachant de renforcer l’égalité de genre et la cohésion sociale dans une région en proie à l’insécurité.
Utilité des fonds d’appui dans un projet de formation et insertion de la jeunesse au Sahel
Au-delà de former des jeunes à un métier agropastoral ou connexe à l’agriculture au moyen de formations modulaires courtes pour un apprentissage et l’obtention de revenus de manière rapide dans un contexte instable, le projet prévoit également un volet important d’activités pour favoriser l’insertion de ces jeunes une fois formés : cours d’alphabétisation, mise en relation avec des producteurs et transformateurs, formation à l’entreprenariat et dotation en fonds d’appui pour le démarrage d’activités. En effet, dans une économie largement informelle, les débouchées d’insertion pour les jeunes après leur formation repose notamment sur les activités entrepreneuriales et les projets de formation et insertion des jeunes manquent souvent de soutenir le démarrage de leurs activités dans un cadre de difficulté d’accès aux financements des structures de micro finance. Ainsi, les fonds d’appui consistent en l’achat et la remise aux jeunes du matériel nécessaire à leur projet entrepreneurial pour le mettre en œuvre et qui a été préalablement structuré.
Remise de matériel agricole à Fada N’Gourma – Crédit : photo de l’ONG ARFA
Le processus d’identification et de sélection des projets dotés en fonds d’appui
Avec la formation en entreprenariat, les jeunes formés apprennent à identifier leur projet entrepreneurial, à le structurer et en lister les besoins en matériel de démarrage qui feront l’objet des dotations en fonds d’appui. Sur cette base, les animateurs des trois associations de mise en œuvre partenaires sur le terrain (RECOPA, ARFA et Association Tin Tua), avec l’appui des jeunes relais, passent auprès des jeunes dans leurs communes pour les appuyer dans le remplissage de leur fiche de projet, pour s’assurer de leur motivation et passer en revue les besoins matériels. Les critères pour déposer un projet qui sont vérifiés par les animateurs et relais sont d’avoir été assidu aux formations, avoir un micro-projet en lien direct avec celles-ci, avoir déjà dégagé un revenu de l’activité sur laquelle les jeunes ont été formés et être actif dans le métier concerné. Les partenaires sur le terrain font ensuite une pré sélection sur la base des informations récoltées avant une sélection finale au moyen d’un comité impliquant les autorités locales et services techniques de l’Etat partenaires de mise en œuvre du projet (Présidents des Délégations Spéciales représentant les communes, Chambre Régionale de l’Agriculture, Services de l’action humanitaire, de l’agriculture, et de la jeunesse, Agence Nationale Pour l’Emploi, etc).
Remise des fonds d’appui aux jeunes pour favoriser le démarrage de leur activité
Les projets des jeunes qui font l’objet des dotations en matériels peuvent être menés à bien de manière individuelle ou collective. En effet, les jeunes ont notamment été formés en groupes dans le cadre des champs école pratiques pour les métiers agricoles. Cela permet de mettre en commun ses moyens et de rebondir plus vite en cas de difficulté. Les projets individuels font l’objet de dotations entre 200 000 et 300 000 FCFA par projet, tandis qu’il s’agit d’une fourchette de 1 200 000 à 1 500 000 FCFA pour les projets collectifs. Au total, ce sont 595 projets individuels et 39 projets collectifs qui ont été dotés en matériel pour une valeur de 182 577 400 FCFA (278 337,45 euros). Voici un exemple de dotations pour un projet agricole : charrue, charrette, grillage, fût, bidon vide, arrosoir, rayonneur, boutures de pomme de terre, semences de sésame.
Le Projet d’appui à la formation et l’insertion socioéconomique des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL II) a pour but principal de renforcer la résilience économique et l’intégration sociale des jeunes hommes et femmes vulnérables tout en favorisant la cohésion sociale au sein des communautés. Avec un budget de 4 millions d’euros sur une durée de trois ans, il vise à former et insérer sur le marché de l’emploi 4 174 jeunes dont 50% de femmes dans des métiers agricoles, d’élevage ou connexes à l’agriculture tout en tachant de renforcer l’égalité de genre et la cohésion sociale dans une région en proie à l’insécurité.
Utilité des fonds d’appui dans un projet de formation et insertion de la jeunesse au Sahel
Au-delà de former des jeunes à un métier agropastoral ou connexe à l’agriculture au moyen de formations modulaires courtes pour un apprentissage et l’obtention de revenus de manière rapide dans un contexte instable, le projet prévoit également un volet important d’activités pour favoriser l’insertion de ces jeunes une fois formés : cours d’alphabétisation, mise en relation avec des producteurs et transformateurs, formation à l’entreprenariat et dotation en fonds d’appui pour le démarrage d’activités. En effet, dans une économie largement informelle, les débouchées d’insertion pour les jeunes après leur formation repose notamment sur les activités entrepreneuriales et les projets de formation et insertion des jeunes manquent souvent de soutenir le démarrage de leurs activités dans un cadre de difficulté d’accès aux financements des structures de micro finance. Ainsi, les fonds d’appui consistent en l’achat et la remise aux jeunes du matériel nécessaire à leur projet entrepreneurial pour le mettre en œuvre et qui a été préalablement structuré.
Le processus d’identification et de sélection des projets dotés en fonds d’appui
Avec la formation en entreprenariat, les jeunes formés apprennent à identifier leur projet entrepreneurial, à le structurer et en lister les besoins en matériel de démarrage qui feront l’objet des dotations en fonds d’appui. Sur cette base, les animateurs des trois associations de mise en œuvre partenaires sur le terrain (RECOPA, ARFA et Association Tin Tua), avec l’appui des jeunes relais, passent auprès des jeunes dans leurs communes pour les appuyer dans le remplissage de leur fiche de projet, pour s’assurer de leur motivation et passer en revue les besoins matériels. Les critères pour déposer un projet qui sont vérifiés par les animateurs et relais sont d’avoir été assidu aux formations, avoir un micro-projet en lien direct avec celles-ci, avoir déjà dégagé un revenu de l’activité sur laquelle les jeunes ont été formés et être actif dans le métier concerné. Les partenaires sur le terrain font ensuite une pré sélection sur la base des informations récoltées avant une sélection finale au moyen d’un comité impliquant les autorités locales et services techniques de l’Etat partenaires de mise en œuvre du projet (Présidents des Délégations Spéciales représentant les communes, Chambre Régionale de l’Agriculture, Services de l’action humanitaire, de l’agriculture, et de la jeunesse, Agence Nationale Pour l’Emploi, etc).
Remise des fonds d’appui aux jeunes pour favoriser le démarrage de leur activité
Les projets des jeunes qui font l’objet des dotations en matériels peuvent être menés à bien de manière individuelle ou collective. En effet, les jeunes ont notamment été formés en groupes dans le cadre des champs école pratiques pour les métiers agricoles. Cela permet de mettre en commun ses moyens et de rebondir plus vite en cas de difficulté. Les projets individuels font l’objet de dotations entre 200 000 et 300 000 FCFA par projet, tandis qu’il s’agit d’une fourchette de 1 200 000 à 1 500 000 FCFA pour les projets collectifs. Au total, ce sont 595 projets individuels et 39 projets collectifs qui ont été dotés en matériel pour une valeur de 182 577 400 FCFA (278 337,45 euros). Voici un exemple de dotations pour un projet agricole : charrue, charrette, grillage, fût, bidon vide, arrosoir, rayonneur, boutures de pomme de terre, semences de sésame.