Résilience d’au moins 15 000 ménages agropastoraux.

Il y a une forte dégradation du contexte sécuritaire dans les provinces et départements transfrontaliers du Mali et du Burkina-Faso. L’agropastoralisme caractérise plus de 80 % des ménages des territoires transfrontaliers. Or, l’absence d’investissement dans le passé sur la filière agropastorale a accru les difficultés d’accès aux ressources pastorales. Cela, ajouté aux pressions sur les ressources naturelles, incarne la genèse de nombreux conflits et de leur instrumentalisation.

L’Action

Pour répondre à ces défis, le projet vise à renforcer le dialogue intercommunautaire et pluri-acteurs afin de prévenir et résoudre pacifiquement les dissensions à travers la mise en place d’espaces de dialogue intercommunautaire inclusif et transfrontalier, la tenue de débats informés sur les enjeux du territoire ou encore la mise en place de veille de relais locaux. Il visera également à réduire les obstacles culturels et structurels empêchant les femmes et les jeunes de participer de manière significative et équitable aux dialogues intercommunautaires et transfrontaliers.

Il vise également à appuyer la résilience d’au moins 15 000 ménages pastoraux et agropastoraux en augmentant la productivité de leur cheptel par la sécurisation des pistes de mobilité du bétail l’accès en eau, l’approvisionnement en aliment bétail et le renforcement de la cohésion sociale.

Le projet va permettre

  • La mise en place d’espaces de dialogue intercommunautaire inclusif et transfrontalier, la tenue de débats informés sur les enjeux du territoire ou encore la mise en place de veille de relais locaux.
  • L’achat et la distribution de 351,65 tonnes de céréales, 16 260 litres d’huile bénéficiant à 4 770 ménages vulnérables.
  • L’achat de 149 tonnes d’aliment bétail par les partenaires de mise en œuvre
  • La construction d’un nouveau magasin au Burkina et 2 magasins équipés au Mali pour le stockage de l’aliment bétail.

Les indicateurs clefs et impacts

  •  Appui directement et de façon intensive à au moins 15 000 ménages agropastoraux.
  • Plus de 60 espaces d’échange et de dialogue permettront à au moins 2000 personnes d’appartenance communautaire différentes d’échanger et de construire des espaces d’intérêts communs.

Partenaires Locaux du projet :

    • APAPE-PH (Association pour le Pastoralisme, l’Agro-Pastoralisme, l’Élevage et la Promotion Humaine)

      APAPE-PH, dispose d’expérience en matière d’appui à la formation professionnelle, de développement local, d’écoconstruction. À sa mission d’appui au pastoralisme et à la gestion des ressources naturelles en lien avec les activités d’AFL dans ce domaine, s’ajoute la promotion humaine et un souci particulier d’appui à la jeunesse dans une région en proie aux difficultés sécuritaires.

    • ICD (Initiatives – Conseils – Développement)

      ICD est une ONG Malienne qui contribue depuis 2001 au développement du monde rural de son pays. Elle accompagne des petits producteurs et productrices et leurs organisations dans l’accès aux services de la production agricole et animale ; l’accès au marché ; le renforcement de la sécurité alimentaire et la nutrition ; la gestion des ressources naturelles et le pastoralisme. Elle facilite également la Concertation entre les acteurs des filières agricoles.

    • APESS-Burkina Faso (Association pour la Promotion de l’Élevage au Sahel et en Savane)
      L'Association pour la Promotion de l’Élevage au Sahel et en Savane (APESS) travaille dans le domaine du Développement Rural, plus particulièrement dans le secteur de l'élevage traditionnel. L'APESS offre ses services aux éleveurs et agriculteurs, mais aussi aux responsables et acteurs de différents projets de développement rural. L'APESS est demandeur principal sur ce projet.
    • RECOPA (Réseau de Communication sur le Pastoralisme)
      Le RECOPA est spécialisé dans l’approche multi-acteurs. Ce réseau a vocation de créer et stimuler les liens entre les pasteurs, les sociétés rurales locales et les autorités, autour des questions relatives au pastoralisme. Son rôle majeur porte sur les aspects immatériels mais stratégiques qui conditionnent le processus de développement du pastoralisme.
    • VSF-B (Vétérinaires Sans Frontières-Belgique)

      Fondée en 1985, Vétérinaires Sans Frontières-Belgique œuvre pour les éleveurs africains défavorisés mais ayant l’envie d’entreprendre et leur donne les moyens de se sortir eux-mêmes de la pauvreté. Grâce à des animaux, des formations, du matériel et des soins vétérinaires, ils sont capables de produire suffisamment de nourriture pour eux et pour le marché.