– 180 jeunes de 16 à 25 ans, dont au moins 20 % de jeunes femmes
– 120 jeunes artisan∙e∙s
Si la forte croissance économique (5 %) de l’Afrique de l’Ouest offre des perspectives encourageantes, chaque année les jeunes entrent encore plus nombreux sur un marché du travail caractérisé par la prédominance du secteur informel (90 % à 95 % des emplois). En amont de l’emploi, l’offre de formation professionnelle formelle reste encore limitée. À ces difficultés s’ajoutent les contraintes des apprenant·e·s : difficultés financières et géographiques d’accès aux formations, capacités d’accueil limitées des centres, difficultés d’insertion professionnelle post-formation.
L’Action
L’objectif global du projet est d’améliorer le développement économique et social des artisan·e·s et des jeunes sur les territoires d’intervention au Mali, Togo et Bénin. Le projet a pour objectif spécifique de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes dans le secteur du bâtiment par : le développement d’une offre nouvelle de formation ; un dispositif de suivi-insertion ; l’appui au développement de filières territoriales d’écoconstruction dans les régions de Mopti (Mali), de la Kara et des Savanes (Togo) et des départements de l’Atacora et de la Donga (Bénin). Les enjeux : faciliter l’accès à la formation professionnelle pour des jeunes femmes et hommes vulnérables ; diversifier et renforcer l’offre de formation dans son contenu (écoconstruction), ses formats (long et courts, diplômants/qualifiants) et ses modalités pratiques (chantiers-écoles) en lien avec les enjeux climatiques de l’écoconstruction ; développer des modalités pratiques et un dispositif de suivi-insertion favorisant autant la professionnalisation que l’implication des acteur·rice·s privé·e·s et public·que·s. Enfin, grâce à cette dynamique multi-pays, le renforcement des échanges de compétences Sud-Sud sera facilité.
Le projet va permettre de
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Articuler les systèmes de formation-insertion à des dynamiques de développement territorial.
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Favoriser la professionnalisation des jeunes autant que l’implication des acteurs privés et publics dans les parcours d’insertion grâce aux chantiers-écoles et aux dispositifs de suivi-insertion mis en œuvre.
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Développer les filières d’écoconstruction par l’appui aux artisans (équipements, formations…) et aux collectivités locales (assistance technique, co-financement).
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Renforcer les ONG locales partenaires et des échanges multi-pays.
les indicateurs clefs et impacts
- 90 jeunes sont formé∙e∙s en maçonnerie-écoconstruction dans le cadre d’une formation longue diplômantes (enseignement technique) et 90 jeunes dans le cadre d’une formation courte spécialisée (enseignement professionnel).
- 90% des jeunes femmes et des jeunes hommes achèvent la formation et 80% sont diplômé∙e∙s à l’issue de leur formation (CAP et BT).
- Au moins 260 jeunes bénéficiaires du suivi-insertion post-formation.
- Au moins 3 actions d’appui à l’insertion ou de renforcement des compétences réalisées par territoire en synergie avec des programmes et initiatives existantes et au moins une collectivité ou une intercollectivité par territoire intègre l’utilisation des matériaux locaux dans ses procédures de marchés.
- 120 artisan∙e∙s bénéficient d’actions d’appui et/ou d’un renforcement de capacité.