À travers ses trois domaines d’intervention, Acting for Life poursuit son engagement pour le climat, en faveur de la transition écologique.
Alors qu’aucun pays n’est épargné par les conséquences du dérèglement climatique, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) prévoit 250 millions de réfugiés climatiques dans le monde, d’ici 2050. Essentiellement localisées en Afrique et en Amérique latine, les populations les plus vulnérables en subiront lourdement les conséquences. À cela s’ajoute une situation complexifiée par des inégalités économiques, sociales et de genre caractérisées au niveau mondial.
Ce constat est une étape essentielle pour agir en faveur de la justice climatique, alors même que les pays les plus riches et industrialisés sont historiquement responsables du réchauffement de la planète[1]. Et les conséquences du changement climatique vont dramatiquement s’intensifier dans les pays qui ne portent pas la responsabilité de la situation actuelle et future.
Acting for Life poursuit son engagement pour le climat, en faveur de la transition écologique. D’une part, elle identifie les actions propres à son fonctionnement sur lesquelles elle peut réduire son impact négatif (réduire l’empreinte carbone en optimisant les déplacements locaux et internationaux, réduire la consommation énergétique au siège…). D’autre part, elle s’attèle à améliorer l’impact positif de ses projets, qui représentent le cœur de son action. |
Agropastoralisme
En appuyant la mobilité du bétail, condition intrinsèque pour le secteur de l’élevage de ruminants en Afrique de l’Ouest, Acting for Life favorise un système de production de viande bovine résilient au changement climatique, adapté aux spécificités de la production fourragère au Sahel, et contribue au maintien de la biodiversité. Par la transhumance, le bétail permet d’entretenir les parcours en savane, et ainsi stabiliser la strate herbacée et favoriser la régénération arborée. La savane tropicale possède une plus grande capacité de séquestration de carbone dans les sols que n’importe quel autre écosystème. Lorsque la mobilité du bétail est préservée, les troupeaux jouent un rôle de protection des écosystèmes des terres sèches, qui sont alors plus résilients. À l’inverse, lors de la conversion des pâturages naturels
en terres agricoles, ces bénéfices sont perdus. Quant aux émissions d’origine animale, elles sont compensées par la séquestration de carbone dans les sols et la végétation. En définitive, l’élevage transhumant se rapproche de la neutralité carbone.
Systèmes Alimentaires et Écosystèmes
Pour relever le défi de nourrir les villes avec des produits locaux et de qualité, Acting for Life accompagne les petits producteurs et transformateurs à produire de façon durable en intégrant les enjeux environnementaux mais aussi, à mettre en place des circuits courts de commercialisation. Ainsi, les producteurs et transformateurs améliorent la qualité de leurs produits et accèdent à une certification, valeur ajoutée pour les produits. En incluant une dimension agroécologique aux pratiques culturales et en préservant les écosystèmes, l’agriculture familiale développe de nouveaux systèmes plus résilients aux effets du changement climatique et multiplie les impacts positifs sur l’environnement (meilleure gestion des sols et de l’eau, réduction de la pollution de l’air et des émissions de gaz à effet de serre, protection et préservation de la biodiversité…), tout en améliorant les revenus tirés de la commercialisation des produits.
Formation et Insertion Professionnelle
Dans les pays d’intervention d’Acting for Life, les enjeux de la transition écologique climatique génèrent de nouveaux besoins de formation et créent des opportunités d’insertion professionnelle dans de nombreux secteurs d’activité. Les projets de formation et d’insertion professionnelle et sociale, menés par l’association, s’inscrivent dans cette logique de transition écologique à travers les filières agricoles (agroécologie) et alimentaire, le BTP (écoconstruction, électricité photovoltaïque, usage des matériaux locaux) et par les enseignements de la préservation des écosystèmes naturels.
[1] Selon les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).