Découvrez notre Newsletter de Mai 2024, un condensé des dernières actualités de nos projets en Afrique et de l’Ouest et en Amérique latine.
À LA UNE
La filière bétail est un secteur stratégique pour les pays ouest-africains. Toutefois, sur la zone transfrontalière Sénégal-Guinée, le manque d’infrastructures agropastorales freine considérablement son développement. Les espaces ruraux subissent une pression croissante qui génère une concurrence pour l’accès aux ressources. Le projet PROACT entend appuyer cette filière souvent délaissée et ainsi intervenir sur le levier économique qu’elle représente. Ceci permettra de favoriser l’amélioration des conditions de vie des populations agropastorales et rurales dans les régions de Kédougou au Sénégal ainsi que Kankan et Labé en Guinée. Au total, près de 290 000 personnes devraient bénéficier directement et indirectement des actions menées. La mise en valeur de l’impact économique de l’agropastoralisme permettra aussi de faire évoluer positivement la perception de l’élevage au niveau local. En effet, le dialogue sera favorisé et il renforcera les conditions d’apaisement des situations de tensions.
D’une durée de 36 mois, le projet PROACT est financé par l’Agence française de développement (AFD) et bénéficie du soutien d’Air France. Il sera réalisé avec l’appui de trois organisations partenaires : l’Association des éleveurs de Kédougou (AEK) au Sénégal et les Fédération Régionale des Eleveurs de la Filière Bétail viande de Kankan (FREFBV-K) et de Labé (FREFBV-L) en Guinée.
ACTUALITÉS
Dans le cadre du Projet d’appui à la formation et l’insertion socioéconomique des jeunes ruraux de la région Est du Burkina Faso (PROFIL II), financé par l’Agence française de développement (AFD), notre partenaire le Réseau de Communication sur le Pastoralisme (RECOPA) a mis en place une formation à l’aviculture à destination de 150 jeunes femmes dites « personnes déplacées internes » (PDI).
La crise sécuritaire qui touche actuellement l’Est du Burkina Faso a contraint plus de 2 000 000 de personnes à se déplacer dans le pays pour fuir les conflits. Face à la situation de déplacement, ces populations sont donc contraintes de cesser leur activité économique. Les femmes sont d’autant plus vulnérables car elles sont exposées à de multiples formes de violence.